Planète Vegan : La genèse

Bonjour à tous !

Marion et moi sommes très heureux de pouvoir enfin vous dévoiler notre nouveau site internet.🥳🎉

C’est l’aboutissement de plusieurs mois de réflexions et de travail acharné, jours et nuits, 7 jours sur 7. Mais aujourd’hui, en voyant le résultat, on se dit que ça en valait la peine.

À événement exceptionnel, article exceptionnel. Même si on vous a déjà parlé de nous, je vais vous raconter un peu plus en détail la naissance de Planète Vegan.

Rassurez-vous, la section Blog de notre site ne parlera pas de nous, mais de sujets bien plus utiles. 😉

6 mois de travail

Et oui … 6 mois, c’est bien le temps qu’il nous a fallu pour faire naître ce projet tel que vous pouvez le voir aujourd’hui.

Il faut dire que je ne suis pas du genre à faire les choses à moitié, et encore moins à laisser sa chance au hasard. Chaque petit détail à été le fruit de réflexions, voire de remises en question existentielles !

  • « Quel message veut-on véhiculer ? »
  • « Quel est notre but avec ce site ? »
  • Ou bien encore : « Qui sommes-nous ? » 😅

Je continue ?

  • « Faut-il quelque chose de graphiquement sophistiqué ou plutôt sobre ? »
  • « Quelles couleurs allons-nous choisir ? »
  • « Quelles polices allons-nous choisir ? »
  • « Les angles, plutôt arrondis ou plutôt carrés ? »
jim carrey s'arrache les cheveux

Encore ? Non, je pense qu’on peut s’arrêter là, mais la liste est encore bien longue ! Tout cela peut paraître énorme, mais c’est selon moi ce qui fait (entre autres) la différence entre un blog perso et un site professionnel.

« Ok, mais vous n’avez pas mis 6 mois à savoir qui vous étiez et à choisir vos couleurs quand même ?! »

Faire naître l’idée

Évidemment, on n’a pas passé tous ces mois juste à peaufiner des détails. Mais on est partis de très loin pour en arriver là. Quand je vous parle de remises en question existentielles, on a commencé par chercher notre ikigaï. « Votre i-qui quoi ? »

Trouver son ikigaï

Si vous n’avez jamais entendu parler de ce mot japonais, il veut dire : « vie qui vaut la peine » . Il faut bien l’admettre, en Europe surtout, la recherche du bonheur est de plus en plus présente. Tant est que ce terme est devenu incontournable dans les milieux du développement personnel et professionnel.

C’est donc une sorte de bilan à mener individuellement et qui permet de se poser les bonnes questions afin de trouver SA raison de se lever le matin.

L’ikigaï se trouve au centre de 4 éléments principaux :

  • ce que j’aime faire ;
  • ce dont le monde a besoin ;
  • ce pour quoi je suis payé ;
  • ce pour quoi je suis doué.
un ikigai est déssiné sur carnet de note posé sur une table à côté d'une tasse de café

La plupart d’entre nous se lèvent chaque matin en ne satisfaisant que deux de ces quatre éléments, ce qui nous amène à quatre intersections :

  • La profession nous permet de payer les factures (et de se rassurer que l’on n’a pas fait des années d’études pour avoir un diplôme qui ne nous sert à rien).
  • La passion nous pousse à faire des choses que l’on aime et dans lesquelles on s’en sort bien.
  • La mission nous montre qu’il est possible de contribuer à un monde meilleur en faisant des choses que l’on apprécie.
  • La vocation nous offre la possibilité d’être payé pour aider le monde.

Il est donc plutôt logique que l’on se retrouve très souvent avec une profession parce qu’elle est essentielle pour vivre. Et pour tenir le coup, on va se trouver des activités plaisantes, guidés par l’envie d’aider ou simplement parce qu’on est doué dans un domaine.

Il nous arrive parfois même de réussir à combiner plusieurs de ces intersections, regroupant ainsi trois éléments :

  • La profession et la passion réunies nous apportent de la satisfaction, mais un sentiment d’inutilité. Vous en connaissez forcément qui disent : « J’sais pas… c’est cool, mais je cherche toujours un sens à ma vie« .
  • La passion et la mission procurent plaisir et épanouissement, mais au prix d’une situation précaire.
  • La mission et la vocation sont très excitants ensemble. Attention tout de même, faire des choses pour lesquelles on n’est pas doué est assez risqué.
  • La vocation et la profession sont confortables. Être payé pour un travail que l’on sait faire et dont le monde a besoin, c’est bien, mais au risque de se sentir vide ou de s’ennuyer. Il est important d’aimer ce que l’on fait.

Et nous alors ? Ça nous a pris chacun quelques jours d’introspection, tout ça pour réaliser que … on aime manger !

leonardo di caprio applaudi dans le loup de wall street

Notre ikigaï

« Bravo … Tout ça pour ça … Mais tout le monde aime manger ! »

C’est vrai qu’en soit, rien d’original. Alors, il a fallu composer aussi avec nos compétences, tout en cherchant une façon de contribuer – à notre échelle – à un monde meilleur. Et finalement, comment monétiser notre idée pour pouvoir en vivre.

Ce que l’on aime

Alors oui, on aime manger … comme tout le monde. Mais Marion est particulièrement gourmande et moi je suis sacrément glouton. 😅

On aime aussi faire à manger, tester de nouvelles saveurs, découvrir de nouveaux plats et improviser des recettes en fonction de nos envies (ou de nos placards).

On aime les animaux et on les respecte en tant qu’espèce égale aux êtres humains. Pourquoi mériteraient-ils plus de souffrance que nous ?

Je suis passionné de photographie, principalement de photographie animalière et de photographie culinaire.

un écureuil caché dans un arbre regarde l'objectif
Attention : ceci n’est pas une photographie culinaire 😁

Ce que l’on sait faire

Marion est une ancienne éducatrice de jeunes enfants et directrice de crèche. Quant à moi, j’ai été professeur de danse. On sait donc vulgariser des choses complexes et les expliquer avec pédagogie.

Marion travaille dans la Rédaction Web, la Stratégie de Contenu et le Community Management. Elle est douée pour l’écriture et elle adore passer du temps sur les réseaux sociaux (à mon grand dam !)

Je travaille dans le développement logiciel et Web. Une passion qui m’a été transmise en école d’ingénieur par mon premier professeur de programmation. C’était en 2006 😱 ça nous rajeunit pas tout ça !

Ce dont le monde a besoin

En surpopulation constamment grandissante, la planète a besoin que chacun réduise son impact écologique.

Selon une enquête Ifop pour Woopets, 84% des français considèrent la protection des animaux comme une cause importante. Et avec un nombre toujours plus important de flexitariens et de végétariens, on comprend que l’exploitation et la consommation d’animaux est remise en question par de plus en plus de personnes. Mais devenir vegan ne se fait pas du jour au lendemain : les gens ont besoin d’être conseillés et accompagnés dans leur veganisme.

Source : Woopets.fr

Comment le monétiser ?

On pourrait afficher de la publicité sur le site (ce qu’on a décidé de ne pas faire pour le moment).

Un autre moyen de monétiser le site serait de s’associer à des marques que l’on apprécie. Attention : on ne recommandera jamais un produit que l’on n’a pas testé et que l’on n’apprécie pas, peu importe l’offre qui nous serait proposée.

On pourrait aussi écrire et vendre nos propres e-books et livres.

Nous avons d’autres idées, mais ce sont les trois principales que vous risquez de voir sur ce site. À noter tout de même que le plus important pour nous sera toujours de vous aider. On ne sacrifiera pas la qualité de notre contenu pour de l’argent.

En résumé

On travaille tous les deux dans les métiers du Web. On aime manger et faire à manger. J’aime prendre des photos de ce que je mange. Pourquoi ne pas faire un site web de cuisine, en photographiant nous-même les étapes et les plats terminés ?

Et comme on est vegan, autant partir sur un site web de cuisine vegan ! Comme ça, on aiderait les gens à trouver des idées de recettes et on pourrait même les accompagner dans leur démarche. Et ça profiterait à la planète et aux animaux. Formidable !

Est-ce qu’on peut en vivre ? Si certains le font, pourquoi pas nous ? C’est énormément de travail, beaucoup plus qu’on ne peut l’imaginer quand on n’est pas dedans. Seuls les plus bosseurs et persévérants y arrivent, mais ça tombe bien, on répond tous les deux aux critères ! 😁

Concrétiser le projet

kaamelott ça devient intéressant

Oui, parce que c’est bien beau d’avoir une idée, encore faut-il la concrétiser ! Et c’est à ce moment-là qu’il faut sortir toutes ses casquettes. Parce que construire un site web professionnel demande du temps et surtout énormément de compétences différentes.

« Arrête ! J’ai vu des pubs pour Wix, ils disent qu’on peut faire un site web en 5 minutes ! »

Alors oui… Mais non ! C’est comme les prix « à partir de », en cinq minutes on se retrouve avec le strict minimum, à la limite de l’acceptable. En y passant un peu plus de temps, il sera possible d’avoir un site pas trop moche, mais peu personnalisable et qui ne supportera pas des centaines de pages. Bref, il faut faire attention à ce genre de promesses !

Alors pour les curieux ou ceux qui ont trouvé leur ikigaï et qui veulent se lancer, je vous donne la recette tout de suite !

Recette pour un site web professionnel

Les ingrédients

  • un développeur web ;
  • un graphiste ;
  • un web designer ;
  • un content strategist ;
  • un rédacteur web ;
  • un community manager ;
  • un expert SEO ;
  • un digital marketer.

Les étapes

  1. Développer toute la base technique et l’hébergement du site.
  2. S’assurer que le site s’affiche de façon adaptée à chaque terminal (ordinateur, tablette, smartphone).
  3. Créer un logo et le décliner sous différents formats.
  4. Construire une identité visuelle avec une charte graphique.
  5. Mixer le site avec les visuels et la charte graphique.
  6. Incorporer une bonne ergonomie pour une navigation intuitive et fluide.
  7. Définir une stratégie de contenu, avec une charte et un planning éditorial (et oui, on sait déjà quelles recettes sortiront en mai 2022 !)
  8. Rédiger le contenu, ça paraît évident, mais c’est le cœur du site. Il faut donc soigner cette étape et ça n’est pas donné à tout le monde (par exemple, pas à moi 🤣).
  9. Partager le précieux contenu sur les réseaux sociaux et créer une communauté.
  10. S’assurer de répondre aux exigences techniques et éditoriales des moteurs de recherche afin d’être visible dans les résultats de Google&Co.
  11. Mettre en place une stratégie marketing pour créer des offres qui répondent aux besoins des visiteurs.

Et Planète Vegan est né

logo PlaneteVegan

La technique et le développement : c’est mon métier depuis plus de 10 ans, donc à ce niveau là, pas de soucis.

La rédaction, la stratégie de contenu et les réseaux sociaux : c’est le métier de Marion, donc là non plus, pas de soucis.

Mais vous l’aurez compris, un site internet, c’est bien plus que ça … Et le problème, c’est qu’on n’est ni graphiste, ni web designer, ni expert SEO, ni marketers ! Sachant que j’ai déjà du mal à assortir les couleurs quand je m’habille, la charte graphique et les logos m’ont pris pas mal de temps, et ont mis ma patience à rude épreuve. Je n’ai pas la prétention de pouvoir remplacer un graphiste, mais je voulais tout faire moi-même (vous ai-je déjà dit que je ne faisais pas les choses à moitié ? 🤔).

Il a fallu aussi se former aux rudiments du marketing, mais surtout au SEO. Le « Search Engine Optimization » consiste à faire en sorte d’apparaître le plus haut possible dans les résultats de recherche. Car faire des bonnes recettes, des jolies photos et vouloir aider les gens, c’est mignon, mais si personne ne tombe dessus, ça ne sert pas à grand chose. Cette partie-là est un véritable casse-tête et un métier à part entière. Des entreprises facturent même des dizaines de milliers d’euros pour ce genre de services !

Alors oui, on aurait pu mettre moins de 6 mois pour concevoir Planète Vegan, mais on ne voulait rien laisser au hasard. Si on devait le refaire aujourd’hui, on mettrait beaucoup moins de temps grâce à tout ce que l’on a pu découvrir pour créer ce site. Mais on reste lucides : on a encore énormément à apprendre.

On est à votre écoute !

Si vous avez des idées, des propositions, des retours ou toute autre remarque, n’hésitez pas à nous en faire part ! Vous pouvez nous contacter directement ou nous laisser un commentaire : on lira et répondra à tout le monde ! On prend aussi avec plaisir tous vos encouragements car ce n’est que le début et on prévoit de mettre toute notre énergie pour alimenter ce site !

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Ancien adepte des apéros au saucisson, des planches de charcuterie et de fromage, je n'aurais jamais imaginé devenir vegan un jour ! C'est grâce à Marion et son inépuisable imagination ... Lire la biographie complète

Commentaires

2 réflexions au sujet de “Planète Vegan : La genèse”

  1. Bonjour,

    Puisque vous nous y invitez, j’ai lu votre parcours avec attention.
    Pour ce qui est de l’accompagnement au véganisme, si vous avez à vous deux des compétences certaines, mais périphériques, il me semble que vous oubliez l’essentiel : la légitimité. Avez-vous pensé à vous former ? C’est capital quand on veut être professionnel, surtout en équilibre alimentaire. Moi-même, bien que végane, formatrice par ailleurs, passionnée de nutrition je ne m’y aventurerais pas sans une solide formation reconnue.
    Pour ce qui est des recettes, il y en a déjà beaucoup sur le net, gratuites, dont certaines assez recherchées. Les livres et blogs abondent ces dernières années. Beaucoup de concurrence, donc. A mon avis, pour vous démarquer et vous crédibiliser il faut vous professionnaliser.

    Bonne chance, en tout cas ! 🙂

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    • Bonjour Cath,

      On travaille déjà sur le sujet de l’accompagnement, et pourtant, on n’a encore sorti aucun article à ce sujet. Pour la bonne raison que cela prend du temps pour justement recueillir toutes les informations, croiser et diversifier les sources, et discuter avec des professionnels de chacun des domaines que l’on abordera. Ce n’est que notre point de vue, mais faire une école, une formation ou avoir un diplôme ne rend pas quelqu’un légitime pour autant. Prendre les sources d’une formation / d’un formateur pour acquis, c’est simplement répéter ce que l’on a appris, sans jamais remettre en question cette source / information. Le travail est donc long, mais on ne s’amusera pas à jouer avec la santé des gens avec des affirmations qui n’auront pas été données et/ou vérifiées par des professionnels de chaque domaine abordé.

      Quant aux recettes, on ne les voit pas comme de la concurrence, mais comme des possibilités en plus rendues accessibles aux internautes. Pour faire le parallèle, si tous les bars / restaurants refusaient de se créer parce qu’il y à déjà beaucoup de restos dans une rue, alors ils ne resterait plus que quelques restaurants dans chaque ville.

      Tout est question de point de vue, mais dans le fond je pense qu’on est d’accord 😉

      En tout cas, merci pour ces retours et ces encouragements !

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